La variabilité des rendements en riziculture demeure une préoccupation universelle dont la compréhension devrait permettre une amélioration substantielle de la productivité des agrosystèmes rizicoles. Deux bas-fonds rizicoles du centre de la Côte dIvoire, sous riziculture continue, ont été prospectés pour une caractérisation de cette variabilité. Les rendements du riz ont été notés dans des rizières sélectionnées dans chaque basfond, répartis entre les différentes positions topographiques. Les effets du type de sol et des pratiques culturales des paysans ont été étudiés pour évaluer leur incidence sur les rendements. Lamendement organique révèle de fortes doses de 224 t ha-1, 289,4 t ha-1 et 281,03 t ha-1, comme résidus de riz et dherbes, respectivement, selon les sections transversales des bas-fonds. Les rendements moyens en grain de riz (WITA 9) sont compris entre 4,5 t ha-1 et 6,44 t ha-1 à travers les bas-fonds étudiés. Les teneurs du sol en argile et en K ont été les facteurs les plus déterminants de laugmentation du rendement. Le désherbage et l'irrigation ont été les pratiques agricoles les plus importantes pour l'amélioration du rendement.

Né à Ouaouassi (Béoumi) le 27/12/1978.Baccalauréat série D obtenu en 2000. Titulaire d'une maîtrise en Sciences de la Nature, option Protection des Végétaux et de l'Environnement. Docteur de l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Abidjan, Côte d'Ivoire en Sciences de la Terre et des Ressources Minières, option Pédologie. Père d'un enfant

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